Après avoir calculé la rentabilité brute puis nette d’un investissement locatif, il ne faut pas oublier de prendre en compte les impôts.
Bertrand de Raymond, président de CAPCIME, explique comment calculer la rentabilité d’un bien immobilier après impôt.
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Plan de l'article
1-Que prend en compte la rentabilité d’une maison après impôt ?
La rentabilité nette prend en compte les coûts de copropriété, les intérêts sur les prêts, les coûts d’entretien de l’appartement. Mais pour obtenir une déclaration encore plus précise, les taxes sur la propriété doivent également être prises en compte. Cette rentabilité est de loin la plus réaliste car elle tient compte de votre taux d’imposition en fonction de votre marge fiscale. Mais pas seulement…
2-Quel est le retour interne ?
Pour les professionnels le rendement interne est la rentabilité réelle d’une propriété, parce que nous prenons tout en compte sur un produit immobilier : la taxe de la propriété, y compris l’avantage fiscal si vous avez une pénurie de terrain, une loi Pinel dans l’ancienne ou le LMNP (statut de bailleur meublé non professionnel).
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3- En fin de compte, la rentabilité après impôt d’un bien immobilier peut-elle dépasser la rentabilité brute ?
Oui, grâce à l’avantage fiscal inclus dans le calcul, nous pouvons augmenter de 4% de rentabilité brute à 6% net après impôts. Le levier de l’avantage fiscal. Cela fait la différence entre un investisseur qui achète un bien sans travail et un autre investisseur qui choisit une propriété avec des travaux et sera en mesure de faire ce qu’on appelle le déficit foncier, pour réduire l’impôt sur son revenu foncier.